La dernière enquête nationale sur la santé réalisée au cours de l’année 2013 met en évidence que de plus en plus de Belges souffrent de problèmes émotionnels puisqu’ils sont aujourd’hui plus de 30% à en souffrir. Un chiffre impressionnant qui fait réfléchir et qui a poussé Koen Lowet, administrateur délégué de la Fédération Belge des Psychologues, à le commenter.
Pour Koen Lowet, “il est nécessaire que les Belges aillent plus rapidement chez un psychologue” mais la route pour y arriver semble parfois bien compliquée. C’est pour cette raison que les psychologues souhaitent que le gouvernement se concentre sur le sujet et réalise des avancées concrètes. Parmi les souhaits de la Fédération Belge des Psychologues, on trouve le besoin de développer le remboursement des interventions psychologiques de manière à rendre ces soins plus accessibles et à permettre aux gens de consulter plus rapidement. Autre demande : augmenter les budgets des centres de santé mentale.
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Plan de l’article
L’augmentation des problèmes émotionnels n’est pas une surprise
A la lecture du commentaire de Mr Lowet, on se rend compte que les chiffres cités par l’enquête nationale sur la santé ne sont pas vraiment surprenants. En effet, on pouvait prévoir que tant de gens souffrent de problèmes émotionnels puisque des signes avant-coureurs démontraient une hausse des anti-dépresseurs et du Ritalin ainsi que des hospitalisations psychologues trop longues.
Le principal problème concernant les problèmes émotionnels de Belges réside dans le fait que, en moyenne, une personne attend 10 ans avant de chercher de l’aide pour ses problèmes psychologiques. Une durée suffisamment longue pour que le problème devienne presque insurmontable. Plutôt qu’attendre des années, il convient donc de consulter un psychologue le plus rapidement possible, c’est-à-dire avant que le problème impossible à surmonter.
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Des progrès ont été réalisés
Ces dernières années, plusieurs progrès ont déjà été réalisés comme le fait que les psychologues cliniciens ont été reconnus comme profession de soins de santé mais il convient d’aller plus loin afin de permettre à rendre l’accès aux psychologues plus simple pour les patients !
