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Comment lutter contre la somnolence au volant

Selon les estimations, la somnolence et la fatigue y liée seraient les causes d’un tiers de tous les accidents routiers. Tout comme la lutte contre l’alcool au volant, c’est un problème à prendre au sérieux.

Certaines études démontrent également que ce n’est pas durant la nuit que surviennent ces accidents mais pendant la journée. Les résultats sont d’autant plus inquiétants qu’ils révèlent que chaque automobiliste est concerné par ce trouble du sommeil et pas seulement ceux qui ont tendance à rouler la nuit. Certains affirment aussi qu’une longue veille dépassant 18 heures représente le même danger que le taux d’alcoolémie à la limite légal. Il faut être vigilant et repérer les signaux qui nous sont envoyés et qui devraient nous mettre en alerte. Et ce n’est pas seulement le bâillement, le plus classique des indices de l’endormissement. À prendre en considération sont également le picotement dans vos yeux et les douleurs musculaires. En effet, vous paupières deviennent plus lourdes et par conséquent vous perturbez considérablement votre concentration. Il en va de même pour les douleurs dans le dos à cause du raidissement des muscles et la douleur dans les jambes à cause de l’engourdissement. Pourtant il existe des astuces qui aident à maintenir la vigilance, et voici quelques-unes.

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Identifier les premiers signes de fatigue

Il est important d’identifier les premiers signes de fatigue parce que c’est là qu’il faut prendre des mesures pour garder votre vigilance. Pour cela, les pauses toutes les deux heures sont fortement recommandées. Pendant ce temps-là, vous pouvez faire quelques activités physiques pour détendre vos muscles et dégourdir vos jambes. Quand il s’agit d’une fatigue qui ne passera même pas après un repos, un petit somme est obligatoire. Les études démontrent qu’une pause de 40-60 minutes est plus performante qu’une pause de 20 minutes généralement conseillée. Enfin, le mieux c’est d’éviter de rouler pendant les heures où normalement vous dormez ou vous faites votre sieste. C’est-à-dire que certaines plages horaires sont à éviter parce que l’être humain est naturellement programmé pour faire une sieste. Il s’agit des heures entre 2 et 5 heures du matin et entre 13 et 16 heures.

La présence d’une source de lumière peut avoir aussi son effet positif sur notre vigilance. Préparez votre trajet bien à l’avance et choisissez, de préférence, des routes bien éclairées. Par contre, à l’intérieur de la voiture, réduisez au grand maximum toute sorte de lumière par exemple celle, si c’est possible, de la lumière du tableau de bord.

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Certains préconisent également de consommer la caféine sous forme d’un café ou d’une boisson énergisante et interdisent de prendre des médicaments. Méfiez-vous des anxiolytiques qui multiplient par neuf le risque de l’endormissement au volant. Et même le café parfois peut ne pas fonctionner. Lorsque l’organisme arrive au pic de la production de la mélatonine, rien ne peut l’arrêter de s’endormir. Selon les scientifiques, ce pic arrive entre 2 et 4 heures du matin.

Diminuez votre vitesse surtout lorsque vous roulez sur une autoroute et la monotonie ne peut que réduire votre vigilance et concentration. En effet, la vitesse contraint le cerveau à accueillir un nombre important d’informations au moment où il n’a pas toutes ses capacités à les traiter. C’est pourquoi, la perception diminue et le temps de réaction en cas d’urgence est considérablement réduit. Levez le pied et conduisez raisonnablement quand la somnolence le permet encore.

L’écoute de la radio à fond, l’ouverture des fenêtres, le chant à tue-tête, ce sont les conseils qu’on retrouve souvent parmi ceux qui permettent d’être éveillés. Mais ce sont des mesures qui n’assurent pas la vigilance à long terme.