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Demande d'un rachat de crédits

Le marché du regroupement de crédits en pleine transformation

L’opération de rachat de crédits qui vise à réduire ses mensualités est très sollicitée en cette période de baisse des taux, en coulisses, le marché subit une réelle transformation.

Principe de cette opération en vogue

Regrouper ses crédits permet de faire racheter par sa banque ou par un établissement tiers la totalité ou une partie de ses crédits. Le résultat : un nouveau contrat de crédit basé sur les taux actuels et proposant une durée plus longue ainsi qu’une mensualité plus petite.

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L’intérêt pour un ménage de solliciter cette solution est de rééquilibrer son budget en fonction de sa capacité de remboursement, notamment à la suite d’imprévus. En cette période historique de baisse des taux, le rachat de crédits a le vent en poupe.

Le rachat de prêts a évolué dans les mentalités

Demande d'un rachat de créditsAutrefois, le regroupement de prêts se cantonnait à des publicités par e-mails, de façon parfois abusive et qui se terminait dans les SPAM. Les ménages passaient souvent par des organismes extérieurs comme les courtiers ou les banques concurrentes afin de ne pas affoler leur conseiller bancaire.

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Ce type de financement était mal vu, synonyme de mauvaise gestion de ses crédits. Mais depuis peu, la mentalité a clairement évoluée. Aujourd’hui, le rachat de crédits est une solution à part entière permettant d’uniformiser ses remboursements, de rééquilibrer un budget fait d’imprévus. Les ménages ne se cachent plus et assument pleinement le recours à cette opération.

Une profession en pleine transition

BudgetSi le regroupement de prêts est en plein essor en ce moment, de gros changement s‘opèrent en coulisses. Les lois successives (Loi Lagarde, Loi Hamon) ont entrainé une catégorisation des intermédiaires en opérations de banque (Solutis, Empruntis, Responis, Préféo, Partners Finances, Central Finances, etc…) qui a pour objectif de réguler ce marché et de limiter les abus.

De plus, la Banque de France a mis en place une entité (ACPR) chargée de faire appliquer la loi et de pénaliser, si nécessaire, les professionnels n’appliquant pas la législation a pris depuis peu ses fonctions. Résultat : de nombreux intermédiaires ont fermé leurs portes, notamment le petit courtier du coin de la rue n’ayant pas les fonds nécessaires pour appliquer la loi à la lettre. Certaines structures plus importantes ont été absorbées dans de grands groupes. Les grands groupes, eux, (BPCE, BNP, Cofidis, La Banque Postale, Crédit Agricole, etc…) font désormais du regroupement d’emprunts l’un de leurs produits forts, pourtant autrefois relayé au rang de produit secondaire.