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poules en batterie

Œufs de poules en batterie : pourquoi la grande distribution dit stop

Le secteur de production d’œufs de poules est en confusion depuis quelque temps. Pour plusieurs grandes enseignes notamment Carrefour, Monoprix, Système U et dernièrement Casino, il n’est plus question de vendre des œufs de poules élevées en cage. Souvenez-vous de la sulfureuse question du bien-être animal qui avait créé deux camps parmi lesquels : les revendicateurs de l’épanouissement de l’animal et les revendicateurs de l’Homme en tant que prioritaire à l’animal. Dorénavant, les grandes enseignes françaises ont choisi leur camp, celles-ci ne commercialiseront plus les œufs de poules élevées en cage.

Un combat pour le bien-être de l’animal

Plusieurs individus estiment que l’animal doit être traité avec respect et considération. A ce propos, ces derniers refusent de consommer des œufs de poules élevées en cage. Ce combat qui a commencé tout doucement s’est maintenant propagé à grande échelle. Intermarché s’est d’ailleurs engagé à arrêter la commercialisation d’œufs provenant de poules pondeuses en batterie. D’ici 2020, on ne trouvera plus de pareils œufs sous la marque de l’enseigne. Quant aux autres enseignes de la même catégorie, des mesures ont été prises plus rapidement. Les sociétés d'approvisionnement des grandes surfaces (telles que Rumaldis) ne devraient pas être impactées.

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Cependant, on ne devrait plus trouver du tout des œufs de pondeuses en batterie d’ici 2025. En attendant, "les éleveurs auront le temps nécessaire pour s’adapter aux nouvelles exigences et développer des méthodes d’élevage alternatives à la cage aménagée", soutiennent Les Mousquetaires. En effet, tout ce temps est nécessaire pour l’accomplissement d’un programme qui prévoit trois étapes importantes. Il sera question de passer de la catégorie 3 (œufs issus de pondeuses en cage), à la catégorie 2 (œufs issus de pondeuses en poulailler), vers la catégorie 0 ou 1 (œufs issus de pondeuses en plein air et bio). Ce processus représente un véritable challenge quand on considère le fait que 68% des 14,7 milliards d’œufs français proviennent de poules élevées en cage.

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